Alors que certains abordent ostensiblement un T shirt affirmant que le "rap c'était mieux avant", je serais rentée de leur dire qu'il y a encore de l'espoir ( même si les années fastes du rap français sont certainement derrière nous ). L'agonie du mouvement a fait naitre des artistes soucieux de faire souffler un vent de renouveaux sur cet art souvent critiqué. En marge des rappeurs "bling bling", qui sont au mieux des caricatures d'eux même, des magiciens des mots éclosent ici et là ouvrant ainsi le hip hop à un public toujours plus large. On voit émerger un rap plus mûr, bien qu'empreint d'un discours sur des réalités sociales toujours autant alarmantes.
C'est dans cette vague que s'est lancé Baloji. Il faut dire que ce Congolais de 31 ans a un parcours pour le moins semé d'embuches, et des histoires il en à a raconter. Dans son album Hotel Impala, Baloji retrace l'histoire de sa vie, du Congo à la Belgique, son pays d'adoption.
Son album s'écoute comme on lit un livre autobiographique, titre après titre on entre dans l'univers de l'artiste riche en émotions et en messages forts.
Musicalement, Baloji joue avec tous les styles à l'image de ses influences culturelles : des rythmes afro à des mélodies jazz, soul et rock, les mots sonnent toujours juste avec les instrus.
Comme d'hab, le mieux c'est d'écouter :C'est dans cette vague que s'est lancé Baloji. Il faut dire que ce Congolais de 31 ans a un parcours pour le moins semé d'embuches, et des histoires il en à a raconter. Dans son album Hotel Impala, Baloji retrace l'histoire de sa vie, du Congo à la Belgique, son pays d'adoption.
Son album s'écoute comme on lit un livre autobiographique, titre après titre on entre dans l'univers de l'artiste riche en émotions et en messages forts.
Musicalement, Baloji joue avec tous les styles à l'image de ses influences culturelles : des rythmes afro à des mélodies jazz, soul et rock, les mots sonnent toujours juste avec les instrus.